
Le navire Ocean Viking a été accepté au port de Toulon après avoir passé des semaines en mer alors que l’Italie refusait l’accès.
Un navire de sauvetage transportant 230 personnes a accosté au port français de Toulon, selon les autorités maritimes, au milieu d’un différend franco-italien sur le pays qui en est responsable.
L’Ocean Viking, opéré par une ONG française, avait récupéré les personnes en mer près des côtes libyennes avant de passer des semaines à chercher un port pour les accueillir.
Le navire a accosté à 8h50 (07h50 GMT) vendredi.
La France n’avait jamais permis à un navire de sauvetage transportant des personnes de la Méditerranée d’accoster sur ses côtes, mais l’a fait cette fois parce que l’Italie avait refusé l’accès.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré jeudi que le peuple était sous la responsabilité de l’Italie selon les règles de l’Union européenne, et que la décision française était une mesure « exceptionnelle » qui ne guiderait pas l’action future.
Il a déclaré que le refus de l’Italie d’accepter le peuple était « incompréhensible » et qu’il y aurait de « graves conséquences » pour les relations bilatérales de l’Italie avec la France et avec l’UE dans son ensemble.
Il a déclaré que la France avait agi conformément à son « devoir humanitaire ».
Le navire Ocean Viking avait initialement cherché à accéder à la côte italienne, qui est la plus proche de l’endroit où les personnes ont été prises en charge, affirmant que les conditions sanitaires et sanitaires à bord se détérioraient rapidement.
L’Italie a refusé, affirmant que d’autres pays devaient assumer une plus grande part du fardeau de l’accueil des milliers de personnes essayant chaque année d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord.
Un médecin français est monté à bord du navire avant qu’il n’accoste, a déclaré Meryl Sotty, porte-parole de son opérateur SOS Méditerranée, à l’agence de presse AFP.
Le médecin devait identifier les membres les plus vulnérables du groupe qui seraient amenés sur terre en premier, suivis des femmes, des enfants et des familles, a-t-elle déclaré.
Les personnes secourues, dont plus de 50 enfants, doivent être placées en zone d’attente internationale en attendant le traitement des demandes d’asile.
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