
Les travailleurs et les militants du monde entier célèbrent le 1er mai par des rassemblements, appelant à des salaires plus élevés, à des heures de travail réduites et à de meilleures conditions de travail.
Le 1er mai, ou fête internationale du travail, tombe le 1er mai et est observé dans de nombreux pays comme une journée pour célébrer les droits des travailleurs.
Les événements de cette année ont enregistré une plus grande participation que les années précédentes, car les restrictions liées au COVID-19 ont été considérablement assouplies et les militants de nombreux pays ont fait valoir que les gouvernements devraient faire plus pour améliorer la vie des travailleurs.
En Corée du Sud, des dizaines de milliers de personnes ont assisté à divers rassemblements lors de ses plus grands rassemblements du 1er mai depuis le début de la pandémie au début de 2020. Les deux principaux rassemblements dans la capitale, Séoul, devaient attirer environ 30 000 personnes chacun, selon les organisateurs.
« Le prix de tout a augmenté, sauf nos salaires. Augmentez nos salaires minimum ! a crié un militant lors d’un rassemblement à Séoul sur le podium. « Réduire nos heures de travail ! »
Les participants au rassemblement ont accusé le gouvernement conservateur du président Yoon Suk-yeol de réprimer certains syndicats au nom de la réforme de prétendues irrégularités.
À Tokyo, des milliers de membres de syndicats, de législateurs de l’opposition et d’universitaires se sont réunis au parc Yoyogi, exigeant des augmentations de salaire pour compenser l’effet de la hausse des coûts alors que leur vie se remet encore depuis que la pandémie a frappé.
En Indonésie, les manifestants ont demandé au gouvernement d’abroger une loi sur la création d’emplois qui, selon eux, profiterait aux entreprises au détriment des travailleurs et de l’environnement.
« La loi sur la création d’emplois doit être abrogée dans l’intérêt de l’amélioration des conditions de travail », a déclaré le manifestant Sri Ajeng lors d’un rassemblement. « Il est uniquement orienté vers le bénéfice des employeurs, pas des travailleurs. »
À Taïwan, des milliers de travailleurs sont descendus dans la rue pour protester contre ce qu’ils ont appelé les insuffisances de la politique du travail de l’île autonome, faisant pression sur le parti au pouvoir avant l’élection présidentielle de 2024.
Au Liban, des centaines de membres du Parti communiste et de syndicats, ainsi que des groupes de travailleurs domestiques migrants, ont défilé dans les rues du centre-ville de Beyrouth.
Le pays est en proie à une crise économique paralysante et à une inflation galopante, avec environ les trois quarts de la population vivant désormais dans la pauvreté.
En France, les syndicats ont organisé des manifestations massives lundi pour protester contre la récente décision du président Emmanuel Macron de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. Les organisateurs considèrent la réforme des retraites comme une menace pour les droits des travailleurs et le filet de sécurité sociale de la France.
Le projet de loi sur les retraites a déclenché les plus grandes manifestations en France depuis des années, et les rassemblements du 1er mai devraient être parmi les plus importants à ce jour.
Au Pakistan, les autorités ont interdit les rassemblements dans certaines villes pour des raisons de sécurité. À Peshawar, dans le nord-ouest du pays, les organisations ouvrières et les syndicats ont organisé des événements en salle pour exiger de meilleurs droits des travailleurs.
Des rassemblements similaires étaient également organisés et prévus plus tard lundi dans plusieurs villes de l’Inde.
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