
Kylian Mbappé et d’autres éminents footballeurs français ont exprimé leur indignation après la mort d’un chauffeur-livreur de 17 ans abattu lors d’un contrôle de police en banlieue parisienne.
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« J’ai mal pour ma France », a écrit mercredi Mbappé, qui a grandi dans la banlieue parisienne de Bondy, dans un message Twitter accompagné d’émoticônes de cœurs brisés. « Situation inacceptable. Toutes mes pensées vont à la famille et aux proches de Naël, ce petit ange parti bien trop tôt.
La mort a suscité l’inquiétude à l’échelle nationale et déclenché des troubles dans plusieurs villes. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que 31 personnes avaient été arrêtées, 25 policiers blessés et 40 voitures incendiées lors de troubles nocturnes.
Les tensions se sont concentrées autour de la banlieue de Nanterre, où les avocats affirment que l’adolescent, identifié comme Naël M., a été tué mardi lors d’un contrôle routier. Le policier soupçonné d’avoir tiré sur lui a été placé en garde à vue et risque d’être inculpé d’homicide involontaire, selon le parquet de Nanterre.
J’ai mal à ma France. 💙🤍💔💔💔
Une situation inacceptable.
Tout mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt.— Kylian Mbappé (@KMbappe) 28 juin 2023
Mike Maignan, un autre international français, a tweeté le sentiment d’injustice qu’il ressentait.
« Une balle dans la tête… C’est toujours pour les mêmes personnes qu’avoir tort mène à la mort », écrit-il.
Une balle dans la tête…C’est toujours pour les mêmes qu’être en tort conduit à la mort. Pour Naël, pour sa maman 🕊️☝🏾 https://t.co/pnyWerSDFv
– Magic Mike Maignan (@mmseize) 28 juin 2023
Le coéquipier français de Maignan, Jules Koundé, a critiqué la couverture médiatique de la mort de l’adolescent.
« Comme si cette dernière bavure policière ne suffisait pas, les chaînes d’information en continu en profitent pour en faire tout un plat », écrit-il. « Les « journalistes » posent des « questions » dans le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a pas. Une méthode séculaire pour masquer le vrai problème. Pourquoi n’éteignons-nous pas la télé et découvrons ce qui se passe ? »
Darmanin a déclaré que 1 200 policiers ont été déployés dans la nuit et 2 000 seraient en force mercredi en région parisienne et autour d’autres grandes villes pour « maintenir l’ordre ».
(AFP)
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