Une ville allemande opposée aux terminaux méthaniers demande une vérification des finances de l’opérateur

BERLIN, 21 juillet (Reuters) – La station balnéaire allemande de Binz a demandé aux autorités anti-blanchiment d’enquêter sur le capital de Deutsche ReGas, opérateur d’un projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) auquel la ville s’oppose pour des raisons environnementales.

L’Allemagne a accéléré la construction de terminaux GNL alors qu’elle cherche à réduire sa dépendance à l’approvisionnement russe par canalisation.

Mais ce mois-ci, Binz a réagi à l’adoption par le Parlement d’une réforme visant à accélérer le processus en déclarant qu’il intenterait une action en justice contre les projets du gouvernement fédéral de construire des terminaux GNL au large de la côte de la mer Baltique.

Un examen de Deutsche ReGas a révélé un « fond de financement opaque », a déclaré vendredi le cabinet Geulen et Klinger, pour les avocats de la municipalité d’Ostseebad, dans un communiqué.

Deutsche ReGas, qui avait investi 100 millions d’euros (111,24 millions de dollars) dans un projet de terminal déjà opérationnel à Lumbin, a déclaré avoir « résolument rejeté » les allégations.

« Un soupçon de manque de transparence concernant les fonds investis dans Deutsche ReGas et ses organes peut être exclu », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les avocats de Binz ont déclaré avoir demandé des vérifications supplémentaires à la Cellule de renseignement financier (CRF).

« La CRF ne peut fournir aucune information sur les processus à partir de l’analyse opérationnelle », a déclaré un porte-parole de la CRF.

(1 $ = 0,8990 euro)

Reportage de Riham Alkousaa et Holger Hansen; édité par Rachel More et Louise Heavens

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