Trois policiers ont été tués et 10 autres personnes blessées mardi 11 juin lors d’une attaque à l’explosif « sans précédent » dans l’Etat mexicain de Jalisco, a indiqué le gouverneur de l’Etat.
Des policiers et du personnel du parquet « ont subi une lâche attaque aux engins explosifs, qui a causé au préalable la mort de trois collègues de la police municipale et du parquet, ainsi que 10 personnes blessées ». Le gouverneur Enrique Alfaro a déclaré sur Twitter.
« Il s’agit d’un événement sans précédent qui montre de quoi ces groupes criminels organisés sont capables », a ajouté le gouverneur. « Cette attaque représente également un défi contre l’État mexicain dans son ensemble. »
L’État occidental est la base des opérations du cartel Jalisco New Generation, l’un des groupes de trafiquants de drogue les plus puissants du Mexique, qui est présent dans une grande partie du pays et est impliqué dans des conflits avec d’autres syndicats de la drogue.
Alfaro a déclaré que le cabinet de sécurité de Jalisco était « en session permanente » pour enquêter sur l’attaque, qui n’a pas été attribuée à une organisation criminelle spécifique.
Selon les informations du réseau local Televisa, l’explosion s’est produite près d’un véhicule dans lequel se trouvaient les agents de sécurité.
Alors que les attentats à la voiture piégée sont rares au Mexique, une voiture piégée a tué un membre de la garde nationale le mois dernier et en a blessé d’autres à Guanajuato, un autre État durement touché par la violence liée aux cartels.
Mardi également, 13 membres du personnel de sécurité qui avaient été capturés la veille par des manifestants dans l’État de Guerrero, dans le sud du pays, ont été libérés après des négociations avec les autorités.
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Les responsables ont déclaré qu’un groupe criminel avait infiltré les manifestants. Guerrero a enduré des années de violence liées à des guerres de territoire entre cartels de la drogue.
Depuis le lancement d’une offensive militaire controversée contre la drogue en 2006, le Mexique a enregistré plus de 340 000 meurtres et quelque 100 000 disparitions, la plupart attribuées à des organisations criminelles.
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