Un chercheur et avocat égyptien des droits de l’homme libéré de détention

FILE PHOTO: Une bannière représentant Patrick Zaki affichée sur la façade de Campidoglio, à Rome, Italie le 25 janvier 2021. REUTERS / Yara Nardi / File Photo / File Photo

LE CAIRE (Reuters) – Le chercheur égyptien sur les droits Patrick Zaki et l’avocat Mohamed el-Baqer ont été libérés jeudi, un jour après avoir été graciés par le président Abdel Fattah al-Sissi dans des affaires qui ont attiré l’attention sur le bilan de l’Égypte en matière de droits humains.

Zaki a purgé 22 mois de détention provisoire avant d’être condamné mardi à trois ans de prison pour avoir diffusé de fausses nouvelles sur un article qu’il a écrit sur le sort des chrétiens d’Égypte, puis gracié le lendemain.

Il a déclaré à Reuters qu’il prévoyait de se rendre vendredi à Bologne en Italie, où il étudiait avant d’être arrêté lors d’un voyage de retour en 2020.

Baqer a été arrêté en 2019 alors qu’il assistait à l’interrogatoire de son client Alaa Abd el-Fattah, l’activiste le plus en vue d’Égypte. Il est rentré chez lui jeudi, selon les publications sur les réseaux sociaux de sa famille et de ses avocats.

Abd el-Fattah, ainsi que de nombreux autres détenus victimes d’une répression de dix ans contre la dissidence, sont toujours en prison.

Reportage d’Aidan Lewis; Montage par Andrew Cawthorne

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