LE CAIRE (Reuters) – Le chercheur égyptien sur les droits Patrick Zaki et l’avocat Mohamed el-Baqer ont été libérés jeudi, un jour après avoir été graciés par le président Abdel Fattah al-Sissi dans des affaires qui ont attiré l’attention sur le bilan de l’Égypte en matière de droits humains.
Zaki a purgé 22 mois de détention provisoire avant d’être condamné mardi à trois ans de prison pour avoir diffusé de fausses nouvelles sur un article qu’il a écrit sur le sort des chrétiens d’Égypte, puis gracié le lendemain.
Il a déclaré à Reuters qu’il prévoyait de se rendre vendredi à Bologne en Italie, où il étudiait avant d’être arrêté lors d’un voyage de retour en 2020.
Baqer a été arrêté en 2019 alors qu’il assistait à l’interrogatoire de son client Alaa Abd el-Fattah, l’activiste le plus en vue d’Égypte. Il est rentré chez lui jeudi, selon les publications sur les réseaux sociaux de sa famille et de ses avocats.
Abd el-Fattah, ainsi que de nombreux autres détenus victimes d’une répression de dix ans contre la dissidence, sont toujours en prison.
Reportage d’Aidan Lewis; Montage par Andrew Cawthorne
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