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BRUXELLES, 20 juillet (Reuters) – L’Union européenne a imposé jeudi une septième série de sanctions au Myanmar en réponse à ce qu’elle a qualifié d’escalade de la violence et des violations des droits de l’homme depuis le coup d’État militaire de 2021 qui a renversé la dirigeante élue Aung Suu Kyi.
Les nouvelles sanctions visent six personnes et une entité, dont les ministres de l’immigration et de la population, du travail, de la santé et des sports, a indiqué l’UE dans un communiqué.
« Des mesures restrictives s’appliquent actuellement à un total de 99 personnes et 19 entités. Les personnes désignées sont soumises à un gel des avoirs et à une interdiction de voyager, ce qui les empêche d’entrer ou de transiter par le territoire de l’UE », a-t-il ajouté.
« En outre, il est interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds à la disposition des personnes figurant sur la liste. »
Le Myanmar est en ébullition depuis le coup d’État de 2021, avec un mouvement de résistance combattant l’armée sur plusieurs fronts après une répression sanglante contre les opposants qui a vu les sanctions occidentales réimposées.
La junte a déclaré qu’elle devait prendre le pouvoir en raison d’une fraude électorale lors des élections générales de novembre 2020 que le parti de Suu Kyi a facilement remportées. Les groupes de surveillance des élections n’ont trouvé aucune preuve de fraude de masse.
La junte a précédemment accusé la pandémie de COVID et les groupes de résistance armés de ne pas avoir réussi à instaurer la paix.
Reportage de Benoit Van Overstraeten; Montage par Charlotte Van Campenhout et Alison Williams
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