
VARSOVIE, 19 juillet (Reuters) – Cinq pays d’Europe centrale souhaitent que l’interdiction des importations de céréales ukrainiennes soit prolongée au moins jusqu’à la fin de l’année, ont déclaré mercredi les ministres de l’Agriculture à l’issue d’une réunion à Varsovie.
En mai, l’Union européenne a autorisé la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie à interdire les ventes intérieures de blé, de maïs, de colza et de graines de tournesol ukrainiens, tout en autorisant le transit de ces cargaisons pour l’exportation ailleurs. Cette interdiction devrait prendre fin le 15 septembre.
Les pays incluent certains des plus fervents partisans diplomatiques de Kiev dans sa guerre contre Moscou, mais ils disent que les afflux de céréales ukrainiennes ont nui aux agriculteurs chez eux.
Le ministre polonais de l’Agriculture, Robert Telus, a déclaré que les cinq pays avaient signé une déclaration commune concernant la prolongation de l’interdiction jusqu’à au moins la fin de l’année, qu’ils présenteront lors de discussions avec la Commission européenne.
« Mais également dans l’accord se trouve notre déclaration commune selon laquelle nous sommes très ouverts au transit », a-t-il ajouté.
Les ministres ont indiqué qu’ils souhaiteraient également une option permettant aux pays de demander individuellement à l’UE d’ajouter des produits à la liste d’interdiction.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a ajouté que la Pologne ne lèvera pas l’interdiction le 15 septembre même si l’UE n’est pas d’accord sur sa prolongation, tandis que la Hongrie a déclaré que s’il n’y avait pas un tel accord, elle utiliserait « toutes les mesures pour empêcher de nouvelles souffrances des Hongrois ». Les agriculteurs ».
Reportage de Marek Strzelecki et Anna Wlodarczak-Semczuk à Varsovie, Boldizsar Gyori à Budapest ; Robert Muller à Prague et Luiza Ilie à Bucarest ; Montage par Peter Graff
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