/cloudfront-us-east-2.images.arcpublishing.com/reuters/URNGAPZR5NI3NL3QFACPNFA5RQ.jpg)
17 juin (Reuters) – Des dirigeants africains souhaitant jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien ont été accueillis samedi dans un palais gouvernemental près de Saint-Pétersbourg par le président russe Vladimir Poutine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy avait déclaré après avoir rencontré les dirigeants à Kiev vendredi que des pourparlers de paix avec la Russie ne seraient possibles qu’après que Moscou aurait retiré ses forces du territoire ukrainien occupé.
Il a ajouté qu’il ne pouvait pas comprendre ce qui pouvait être gagné de la rencontre de la délégation avec Poutine.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré à Kiev que les dirigeants étaient venus « pour partager la perspective africaine » et ont vu des pourparlers avec la Russie dans le cadre de la mission.
Les dirigeants du Sénégal, de l’Égypte, de la Zambie, de l’Ouganda, de la République du Congo et des îles Comores ainsi que de l’Afrique du Sud rencontraient Poutine au palais gouvernemental Konstantinovsky du XVIIIe siècle, sur la rive sud du golfe de Finlande.
Des images télévisées les montraient en train de serrer la main de Poutine, puis d’être accueillis dans une pièce avec une table de conférence circulaire.
Les dirigeants africains cherchent un accord sur une série de « mesures de confiance » alors même que l’Ukraine a lancé la semaine dernière une contre-offensive pour repousser les forces russes du territoire ukrainien qu’elles occupent.
Le Kremlin a minimisé les chances de pourparlers significatifs avec Kiev. Elle affirme que les conditions d’un processus de paix ne sont pas réunies et que tout règlement doit tenir compte des « réalités nouvelles », mais qu’elle est ouverte aux initiatives extérieures et à l’écoute.
Il a rappelé feu le président sud-africain Nelson Mandela disant que « même lorsque le conflit devient le plus intense, c’est à ce moment-là que la paix doit être faite ».
Écrit par Kevin Liffey; Montage par Andrew Heavens
Nos normes : Les principes de confiance de Thomson Reuters.
Poster un Commentaire