Le Royaume-Uni et la France concluront un accord sur les migrants dès lundi, selon des informations

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak rencontre le président français Emmanuel Macron lors d’une réunion bilatérale lors du sommet COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Date de la photo : lundi 7 novembre 2022. Stefan Rousseau/Pool via REUTERS

LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne et la France devraient convenir d’un accord dès lundi pour intensifier leurs efforts conjoints pour empêcher les migrants illégaux de traverser dangereusement la Manche, a rapporté samedi un journal britannique.

L’accord augmentera considérablement les 200 officiers et volontaires français qui opèrent sur les plages de la Manche et la France visera une proportion « beaucoup plus élevée » de migrants à empêcher de partir, a déclaré le journal Telegraph.

La France acceptera un centre de contrôle conjoint où seront stationnés des agents britanniques de l’immigration, a-t-il déclaré.

Vendredi, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly et son homologue française Catherine Colonna ont publié une déclaration soulignant « l’urgence de s’attaquer à toutes les formes de migration illégale ». Les responsables britanniques ont déclaré qu’un accord était proche.

Les responsables gouvernementaux britanniques et français ont refusé de commenter les informations samedi.

Le journal Express a déclaré qu’un accord pourrait être signé la semaine prochaine et inclurait probablement davantage de drones britanniques pour détecter les migrants cachés dans les dunes de sable avant qu’ils ne tentent les traversées dangereuses souvent dans des canots fragiles.

Jusqu’à présent cette année, environ 40 000 personnes ont traversé la Manche dans de petits bateaux, contre 28 526 l’année dernière, faisant pression sur le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak pour qu’il trouve un moyen de ralentir le flux.

Les relations entre la Grande-Bretagne et la France se sont améliorées depuis que Sunak a pris ses fonctions le mois dernier après s’être détériorées sous les anciens Premiers ministres Boris Johnson et Liz Truss qui se sont demandé si le président français Emmanuel Macron était un ami ou un ennemi lors de sa campagne pour devenir Premier ministre.

Reportage de William Schomberg à Londres, reportage supplémentaire de John Irish à Paris, montage par Ros Russell

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