Le Royaume-Uni assouplit les règles sur les visas pour attirer les travailleurs étrangers de la construction

LONDRES, 17 juillet (Reuters) – La Grande-Bretagne a ajouté un certain nombre de postes dans la construction à sa « liste des professions en pénurie », permettant au secteur du bâtiment de faire venir plus facilement du personnel étranger pour aider les employeurs qui ont du mal à pourvoir des postes.

Les maçons, les maçons, les couvreurs, les carreleurs, les couvreurs, les menuisiers, les menuisiers et les plâtriers bénéficieront de visas moins chers et de critères d’emploi plus souples dans le cadre des changements.

La Grande-Bretagne souffre de graves pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs, ce qui signifie que les employeurs souhaitent recruter des travailleurs à l’étranger.

Mais cela cause un casse-tête politique au Parti conservateur au pouvoir du Premier ministre Rishi Sunak, qui a promis de réduire la migration nette au cours de la dernière décennie.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré lundi dans un communiqué que l’ajout de nouveaux rôles « aiderait à la livraison d’infrastructures nationales clés et stimulerait la croissance des industries connexes ».

Le comité consultatif indépendant sur les migrations a recommandé en mars que les emplois dans la construction soient ajoutés à la liste des professions en pénurie. La liste comprend déjà des travailleurs sociaux, des ingénieurs civils et des techniciens de laboratoire, ainsi que des postes de soins de santé.

La migration nette vers la Grande-Bretagne a atteint un niveau record de 606 000 l’année dernière, selon les données publiées en mai, attirant de nouvelles promesses de Sunak pour réduire les arrivées.

Les détracteurs du Brexit affirment que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a exacerbé les pénuries de main-d’œuvre, car les citoyens de l’UE ne peuvent plus voyager sans visa pour travailler en Grande-Bretagne comme ils le pouvaient auparavant.

Ceux qui travaillent dans une profession en pénurie peuvent être payés à 80% du taux habituel de l’emploi et être toujours éligibles pour un visa, selon le communiqué du gouvernement. Les candidats ont besoin d’une offre d’emploi d’un employeur et doivent satisfaire à une exigence linguistique en anglais.

Reportage de Sarah Young; édité par William James

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