
NAIROBI, 5 juillet (Reuters) – Le Kenya retardera la réouverture de sa frontière avec la Somalie en raison d’une « vague d’attaques » qu’il impute aux militants al-Shabaab liés à Al-Qaïda, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki.
En mai, les deux gouvernements ont convenu de rouvrir dans les 90 jours plusieurs postes frontières, dont Mandera, Liboi et Kiunga, qui ont été fermés depuis 2011 lorsque le Kenya a envoyé ses forces dans le sud de la Somalie pour aider à combattre al Shabaab.
Plus d’une douzaine de personnes ont été tuées le long de leur frontière commune au cours du mois dernier, une partie de ce que les analystes de la sécurité disent être les efforts continus d’al Shabaab pour faire pression sur le Kenya pour qu’il retire ses troupes des missions de maintien de la paix en Somalie.
« Le gouvernement retardera la réouverture progressive prévue des points frontaliers entre le Kenya et la Somalie afin de faciliter une gestion complète et concluante de la récente vague d’attentats terroristes et de crimes transfrontaliers », a écrit Kindiki sur Twitter.
Al Shabaab se bat depuis plus d’une décennie pour renverser le gouvernement central de la Somalie et établir son propre régime basé sur son interprétation stricte de la loi islamique.
Reportage de Duncan Miriri; Écrit par Hereward Holland; Montage par Toby Chopra
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