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SYDNEY, 24 juin (Reuters) – L’Australie a imposé des sanctions financières et des interdictions de voyager à trois hommes impliqués dans la destruction du vol 17 de Malaysia Airlines (MH17) au-dessus de l’Ukraine en 2014, a annoncé samedi la ministre des Affaires étrangères Penny Wong.
Le MH17 a été abattu par un système de missile russe BUK alors qu’il survolait l’est de l’Ukraine d’Amsterdam à Kuala Lumpur le 17 juillet 2014, tuant les 298 passagers et membres d’équipage, dont 196 citoyens néerlandais et 38 citoyens ou résidents australiens.
En novembre, un tribunal néerlandais a condamné par contumace deux anciens agents des services de renseignement russes et un dirigeant séparatiste ukrainien pour leur rôle dans l’incident, et les a condamnés à la réclusion à perpétuité.
Wong a déclaré que les sanctions annoncées samedi visaient Sergey Dubinskiy et Leonid Kharchenko, deux des personnes condamnées par le tribunal néerlandais l’année dernière.
Le troisième homme ciblé était Sergey Muchkaev, un colonel des forces armées russes qui commandait la brigade qui a fourni le système de missile responsable de l’abattage de l’avion, a déclaré Wong.
Elle a déclaré que l’Australie avait déjà sanctionné un autre homme condamné pour la destruction de l’avion, Igor Girkin, pour son implication dans le soutien au séparatisme dans l’est de l’Ukraine en 2014.
« Ces sanctions démontrent l’engagement continu du gouvernement australien à demander des comptes aux responsables de la destruction du vol MH17 », a déclaré Wong dans un communiqué.
« L’Australie est inébranlable dans son engagement à rechercher la vérité, la justice et la responsabilité des victimes de la destruction du vol MH17. »
En février, l’Australie a reconnu la décision des procureurs internationaux de suspendre leur enquête sur le MH17 après avoir trouvé de « fortes indications » que le président russe Vladimir Poutine avait approuvé l’utilisation du système de missile qui a abattu l’avion.
Cependant, les procureurs ont déclaré que les preuves de l’implication de Poutine et d’autres responsables russes n’étaient pas suffisamment concluantes pour conduire à une condamnation pénale.
Reportage de Sam McKeith; Montage par William Mallard
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