La Corée du Sud dévoile des plans pour freiner la flambée des dépenses dans l’enseignement privé

SEOUL, 26 juin (Reuters) – Le gouvernement sud-coréen a dévoilé lundi des plans visant à freiner l’augmentation des dépenses du pays dans l’enseignement privé, qui a été accusé d’être un facteur majeur de la baisse du taux de fécondité du pays.

Cette décision intervient alors que le président Yoon Suk Yeol a critiqué ce mois-ci les tests d’entrée à l’université qui intègrent des questions qui ne figurent pas dans le programme des écoles publiques, y compris certaines qui ont été qualifiées de « questions meurtrières » en raison de leur complexité.

« Nous allons rompre le cercle vicieux des questions meurtrières aux examens qui conduit à une concurrence excessive entre les élèves et les parents dans l’enseignement privé », a déclaré le ministre de l’Education Lee Ju-ho lors d’un point de presse.

Le ministère s’est également engagé à sévir contre les « cartels » de l’enseignement privé en intensifiant ses efforts pour surveiller ce qu’il a qualifié de publicité mensongère et exagérée.

Les Sud-Coréens ont dépensé un record de 26 000 milliards de wons (19,97 milliards de dollars) dans l’enseignement privé l’année dernière, malgré une population étudiante en baisse, selon un rapport conjoint du ministère de l’Éducation et du bureau des statistiques du gouvernement.

Selon le rapport, près de huit élèves sur 10 participent à l’enseignement privé comme les écoles de cram, connues sous le nom de « hagwons ».

Cette forte dépendance à l’égard de l’enseignement privé a contribué à ce que la Corée du Sud ait le coût le plus élevé au monde pour élever un enfant, selon un rapport de l’année dernière, et le taux de natalité le plus bas au monde.

(1 $ = 1 302,0300 wons)

Reportage de Soo-hyang Choi, Hyunsu Yim Montage par Jack Kim, Ed Davies

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