
Mercredi 19 juillet, la chambre haute du Parlement russe a approuvé à l’unanimité un projet de loi interdisant les procédures d’affirmation de genre, envoyant la mesure au président Vladimir Poutine pour qu’elle soit promulguée.
Cette décision renforce la volonté du Kremlin de protéger ce qu’il considère comme les valeurs traditionnelles du pays. Le projet de loi, déjà approuvé à la Douma, la chambre basse, interdit toute « intervention médicale visant à changer le sexe d’une personne », ainsi que son genre, dans les documents officiels et les archives publiques.
La seule exception sera l’intervention médicale pour traiter les anomalies congénitales. Elle annule également les mariages où une personne a « changé de sexe » et interdit aux personnes transgenres de devenir parents adoptifs ou adoptifs.
Les législateurs décrivent la mesure comme protégeant la Russie de « l’idéologie anti-familiale occidentale », certains décrivant la transition de genre comme du « pur satanisme ».
La répression russe contre les personnes LGBTQ+ a commencé il y a dix ans lorsque Poutine a proclamé pour la première fois l’accent mis sur les « valeurs familiales traditionnelles », soutenues par l’Église orthodoxe russe.
En 2013, le Kremlin a adopté une loi interdisant toute approbation publique des « relations sexuelles non traditionnelles » entre mineurs. En 2020, Poutine a fait adopter une réforme constitutionnelle interdisant le mariage homosexuel.
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