Le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan est prêt à lancer une autre campagne – « Election Karao Mulk Bachao » – à travers le pays, dans le but de faire pression sur le gouvernement Shehbaz Sharif pour qu’il organise des élections anticipées. Cela survient une semaine après que Khan eut déclaré que son parti avait décidé « de ne pas rester dans le système politique actuel et de démissionner de toutes les assemblées ». Le joueur de cricket devenu politicien a décidé de tenir la campagne lors de sa rencontre avec des législateurs et des membres du bureau originaires de Lahore à sa résidence, a rapporté Geo News.
Selon certaines informations, la première phase de la campagne verra des rassemblements de masse et des rassemblements publics à Lahore entre le 7 et le 17 décembre. La campagne débutera par un rassemblement dans la circonscription de Hammad Azhar dans la capitale provinciale.
Le 27 novembre, lors de sa première marche de protestation depuis la tentative d’assassinat, Khan a décidé d’écourter sa longue marche vers Islamabad et de retirer les législateurs de son parti de toutes les assemblées au Pakistan.
Dans une vidéo postée sur Twitter par son parti, on pouvait entendre l’ancien Premier ministre déclarer : « Nous ne voulons pas faire partie de ce gouvernement. Je rencontrerai tous nos principaux ministres et notre parti parlementaire (dirigeants). Et nous avons décidé de sortir de toutes les assemblées. Au lieu de déchaîner le chaos et la violence dans notre propre pays, il vaudrait mieux que nous quittions ce gouvernement corrompu.
Cependant, le 4 décembre, Khan a exprimé sa volonté d’arrêter la dissolution des assemblées des provinces du Pendjab et de Khyber Pakhtunkhwa si l’élection avait lieu d’ici mars, a rapporté Geo News, citant l’interview d’Imran Khan avec une chaîne d’information privée pakistanaise.
Le dirigeant de 70 ans réclame de nouvelles élections depuis que son gouvernement s’est effondré plus tôt cette année lorsqu’il a été évincé du pouvoir après avoir perdu un vote de confiance. Khan a également accusé son successeur – Shehbaz Sharif – et ses alliés de corruption.
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