Accord de principe conclu pour reprendre le transit des céréales ukrainiennes avec 5 pays de l’UE

BRUXELLES, 28 avril (Reuters) – La Commission européenne a déclaré vendredi qu’elle était parvenue à un accord de principe pour permettre la reprise du transit de céréales ukrainiennes à travers cinq pays de l’Union européenne qui avaient imposé des restrictions.

La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie avaient imposé ces mesures, craignant que les céréales ukrainiennes destinées à être exportées vers d’autres pays ne se retrouvent sur leurs marchés locaux, ce qui faisait baisser les prix pour les agriculteurs locaux.

Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a tweeté que l’exécutif européen était parvenu à « un accord de principe » avec les cinq pays « pour répondre aux préoccupations des agriculteurs des pays voisins de l’UE et de l’Ukraine ».

Il a déclaré que l’accord comprenait des « mesures de sauvegarde » pour quatre produits – le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol. Il n’a pas donné plus de détails sur les mesures.

L’accord comprend également un programme de soutien d’une valeur de 100 millions d’euros (110,25 millions de dollars) pour les agriculteurs locaux, a déclaré Dombrovskis.

Les cinq pays sont devenus des routes de transit pour le grain ukrainien qui ne pouvait pas être exporté via les ports de la mer Noire du pays en raison de l’invasion russe de février 2022.

Des goulots d’étranglement ont ensuite piégé des millions de tonnes de céréales dans les pays limitrophes de l’Ukraine, forçant les agriculteurs locaux à concurrencer un afflux d’importations ukrainiennes bon marché qui, selon eux, ont faussé les prix et la demande.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’accord « préserve à la fois la capacité d’exportation de l’Ukraine afin qu’elle continue à nourrir le monde, et les moyens de subsistance de nos agriculteurs ».

(1 $ = 0,9070 euro)

Reportage d’Andrew Gray et Sudip Kar-Gupta; Montage par Sandra Maler

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